Stout contribue au sommet sur le droit à l'assistance d'un avocat en cas de procédure d’expulsion à Détroit
Les défenseurs locaux et nationaux se sont réunis le 12 mars lors du premier sommet sur le droit à l'assistance d'un avocat en cas de procédure d’expulsion à Détroit. Neil Steinkamp, directeur exécutif et responsable l’activité Pro Bono de Stout, était l'un des nombreux intervenants qui ont discuté de la crise majeure des expulsions dans plusieurs villes du pays et du besoin de représentation légale des locataires.
Neil a mené des études à Philadelphie et à New York sur le droit à l'assistance d'un avocat et les économies potentielles de coûts municipaux liés à la fourniture d'avocats aux locataires menacés d'expulsion. À la suite de ces études, New York a adopté une loi autorisant le droit à l'assistance d'un avocat, tandis que Philadelphie a récemment proposé une législation similaire. Bien que Neil n'ait pas encore procédé à une analyse formelle des coûts liés à la garantie d'une représentation à Détroit, il estime ces derniers entre 3,5 et 4 millions de dollars.
Les intervenants présents au sommet ont déclaré que les expulsions peuvent avoir un impact considérable, entraînant la perte d'emplois, l'aggravation des problèmes de santé et forçant les enfants à changer d'école. Garantir une assistance juridique pourrait prévenir les expulsions et réduire les coûts associés aux centres d'hébergement, aux tribunaux et aux soins de santé pour les sans-abri. Lors de l'événement, les dirigeants municipaux et les organisations à but non lucratif de services juridiques se sont engagés à se rencontrer régulièrement afin de discuter des propositions futures pour trouver une solution à Detroit, où seulement 4,4 % environ des locataires sur les quelques 32 000 expulsions enregistrées en 2017 disposaient d'un avocat. Le Detroit News a découvert en 2017 qu'une famille de Détroit sur cinq en location était confrontée à une expulsion chaque année, et que la plupart des propriétaires ayant poursuivi leur locataires en justice opéraient eux-mêmes illégalement.
Les organisateurs du sommet comprenaient plus de 20 organisations qui se consacrent à la gestion de la crise des expulsions à Détroit.